BOBOSSE64 & son Marsupilami - Le début d'une belle aventure en rally TT

Ce post est vérrouillé pour le déroulé de l'histoire
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Bonjour à tous !

Le 20 janvier 2013, j'ai rencontré Denis BOSSY, alias BOBOSSE 64, qui habite dans le Pays Basque à coté de Mauléon.
Je tenais à Le remercier pour son accueil, sa gentillesse, ce très bon moment de camaraderie.
Ça faisait très longtemps que je n'ai pas passé comme ça ...
J'ai aussi pu rencontrer tous les membres de l'équipe .... Mécano, copilote. Et aussi Fane ... Photographe et passionné de Rally TT. Vous trouverez pleins de belles photos réalisées par ses soins : Fane à Donf

Voici l'histoire de cette belle équipe

Denis roule en rallye TT depuis 1985 d'abord en copilote de René DELHOSTE. Il a fait aussi pas mal d'assistance y compris en CM et CE et navigué et
roulé en asphalte en France et en CE.
Depuis 2002, Denis roule en
endurance TT avec les uns ou les autres : C GUIOT de Dunes Compétitions
sur des Ladas et Jeeps Cherokees - Stéphane GRAMUNT en endurance sur
Predator et dans 15 jours aux 24 heures de Paris sur un bugggy.
Il est fan de Lada et roule avec un Niva tous les jours avec lequel il a bien sur couru ...
Mais Denis a la passion du rallye, de son coté aventure, du contact avec les
paysages et puis ici, il y a le Rallye des Cimes, le Rallye du Baretous
... Denis a toujours voulu montrer que le rallye peut être ouvert à tous
même sans gros moyens et que l'on pouvait se faire plaisir avec une
petite auto. Alors depuis 2008 qu'il ne navigue plus, il devenait de
plus en plus dur de voir ses copains partir à l'assau de la forêt
d'Iraty sans lui. Il lui fallait une auto ! Donc une petite auto, un Lada
évidement mais pourquoi pas un Jimny . Alors Denis a cherché et trouvé à
deux pas de chez lui un Jimny de la coupe espagnole . Il ne me
reste plus qu'un coup de fil à passer lundi et le Jimny a rejoint le Niva
dans le garage et depuis 2012, Denis roule dans les épreuves
autour de Mauléon.




L'auto
est un T2 FIA. Il faut donc y modifier deux-trois bricoles pour rouler
en France (Feux à Led - Une croix de toit sur l'arceau). Le moteur est
le 1300 16 soupapes SHOC avec un boitier préparé et une ligne d'échappement
course.
Coté châssis, la caisse est soudée et il y a 4 Olhins.
L'auto
a été montée en 2000. C'est la première de Bonafonte (Vainqueur de la
coupe Jimny espagnole en 2001). Elle a été refaite en 2010 et elle a
roulé en peu en coupe Jimny et cette année sur la Baja de Burgos.

Un petit essai commenté par son pilote DENIS .

Un petit tour derrière la maison vers Le Matalon et comparaison avec le Niva.

Dés la sortie de la maison, ça monte sec. D’habitude 2d au couple avec la xsara Hdi à 2000 Tr/mn. Avec le Niva 1er à 3000 trs ou 2d à 2000 trs/mn
en cherchant le couple. 1er à 6000 ou 2d à … 1500 avec le Jimny. Bon le moteur prend les tours mais il y a un gros trou dans l’étagement des
rapports et il n’y a pas de couple.
J’enchaine avec une partie avec faible dénivelé sur terre et vieux goudron à moitié arraché. 2de – 3ème avec le Niva à 3/4000 trs. 2/3 avec le jimny mais à 6000. Ca prend les tours. La boite semble mieux étagée entre 2 et 3. Il faut que je touche au réglage des suspensions, l’arrière est un peu raide. Le train arrière est mobile mais je suis en 2RM. Descente sur goudron étroit et glissant. Alors là, le pied. Un vrai Kart qui se place au millimètre.
Là, le Niva est largué. Demi tour. J’enclenche les 4RM.
Montée sur le goudron. Toujours le trou entre 1 et 2 mais là ça sous-vire notamment dans les épingles. J’attaque un peu sur la gravette, freinage en appuis.
Houlà !!! Blocage à l’arrière et en travers toute !!! Vif le poussin !
Bon cela est sans doute dû aux freins arrière très très usés. Du coup, je suis prudent dans la descente.
En conclusion : Il va falloir trouver quelques Cv en plus sinon les montées vont être longues. Mais je n’ai pas essayé en courtes. Le moteur est moins coupleux que le Niva mais quelle pêche ! La boite est nettement moins bien étagée que celle du Niva (une vrai 1000 trs sur la version 1.7i de 2003) mais son maniement est plus rapide et l’embrayage moins caoutchouc. Le châssis est un vrai kart même si je le trouve plus vif que celui du Niva sur les
parties défoncée (Réglage ?)...

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Préparation du jimny
Denis a prévu un peu de casse du coté des boucliers. Donc réalisation de moules.


Le train arrière est remonté. (petite vue des amortisseurs & du pont renforcé )


L'avant, ben c'est comme les notres , enfin le miens



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Le Jimny est prèspour un départ au Rallye d'Arzacq (64) début mars 2012.






Finalement, Denis a déplacé les bonbonnes des Olhins pour les mettre in-board, moins
exposées aux cailloux et à la chaleur de l'échappement.


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Le camion est chargé, le poussin sur la remorque. Demain départ pour Arzacq pour les vérifications. Départ du rallye samedi à 9H00.

Aprés bien des évènements dont un changement de copilote 15 jours avants l'épreuve, le Jimny était au départ du rallye d'Arzacq, première épreuve du
championnat.

Vendredi, rendez-vous avec les controleurs techniques pour le passeport. Hormis les bavettes à revoir pour la prochaine course, tout est OK. Nous avons le feu vert pour partir. Aprés les problèmes pro de Pascal, c'est Sylvie Urrutia qui va me naviguer.

Samedi,c'est parti. Sur la liaison, le moteur cale et a du mal à repartir. Bizarre mais ça repart. L'auto sent un peu l'essence mais pour moi qui roule en Lada le week-end, rien d'inquiétant. Petite frayeur au départ de l'ES1, les 4x4 juste devant nous ne sont pas là. En fait, ils se sont égaré. Bravo Sylvie, bon boulot.
Au milieu de l'ES, le moteur ratatouille, le voyant "chek engine" s'allume. malgré le manque le puissance, le Jimny s'en sort comme un chef, même les montées sont avalées. Je suis bluffé. Malgré nos soucis, nous ne sommes pas derniers et nous rentrons à l'assistance. Panique, l'essence coule sous l'auto, juste sur l'échappement. Xavier, François aidés de Francis et Fred ne mettent pas longtemps à trouver le loup. L'essence sort sous pression
du dessus du réservoir au niveau de la pompe. Il faut tomber l'échappement, la transmission pour descendre le réservoir. C'est fini pour nous aujourd'hui. Il nous faut l'aprés midi pour réparer et trouver l'erreur. C'est une fixation de l'extincteur, juste au dessus du réservoir qui est venu percer le raccord du tuyau de sortie de la pompe.
En fait, aprés avoir déposé les insonorisants et habillages, j'ai remonté les vis qui étaient en place. Avec 1 cm de moins à pincer, elles sont trop longues et viennent taper juste à ce point là. Réparation éffectuée, nous avons le droit de repartir en super-rallye.

Le dimanche, la première ES se passe bien mais sur la liaison le moteur cafouille un peu. A l'assistance, nous découvrons qu'un Olhins s'est vidé de son huile. Sans doute un banjo pas assez serré mais j'ai peur de les casser au serrage. Bon la prochiane fois, je serrerais plus. dans la seconde ES, le moteur recommence à ratatouiller mais pourtant il s'en sort comme un chef. Quelques sauts pour faire plaisir aux photographes mais surtout une ES complètement défoncée, dure, hard. Sur la liason, nous sommes attentifs aux bruits car le volant vibre beaucoup (de la terre dans les jantes apparement). En rentrant au parc, tout à coup j'entend beaucoup de bruit à l'arrière. Un support d'amortisseur a laché et celui-ci est passé à travers la caisse. C'est fois, c'est mort.

Déçu, oui, surtout pour Sylvie, pour Xavier et François, pour tous les copains qui m'ont donné un coup de main ou prété du matos, Fred, René ...
mais satisfait aussi, l'auto à l'air sympa, vive, rigolote plus que je ne le craignais. reste que reprendre les supports d'amortisseur, ça ne va pas être trés compliqué mais je suis plus embeté par mes soucis moteurs.

Une image de Fane. Merci à lui !




Un petit montage de Fane avec comme commentaire :
"Denis condidat à la victoire en coupe des vis. Le petite balle jaune rebondie."







Des supers photos de FANE. Allez faire un tour sur son site de Photographe amateur : http://www.everyoneweb.com/aDonf/


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Petite Histoire d’un Jimny.

Bon, pour nous la première partie de la saison est terminée. Relâche jusqu’au Gers. Cela mérite un petit résumé.

Genèse du projet :
Le samedi soir des cimes 2010 ou peut être le vendredi … nous devions en être à notre « Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip» patxaran lorsque Pascal a lancé : « Denis, l’année prochaine on fait LES CIMES ensembles ». « Banco ! ».

Cimes 2011, impossible de trouver une auto pour faire LES CIMES en « touristes ». « Basta, j’achète une auto ! ». Après négociations avec mon banquier chéri adoré d’amour à moi, j’obtiens un petit budget pour l’achat de l’auto, la mise en place de l’assistance et l’entretien de l’auto pour la saison. Pascal se charge de trouver le budget pour les frais de course. La recherche de l’auto commence : exit les buggys, trop chers à l’achat et en maintenance. Coté 4x4, je connais bien les Cherokees et les Ladas. Coté Cherokee, rien à vendre chez Christophe Guiot, trop tard pour celui de Soulas … Coté Lada, un T2 au Portugal qui n’a pas roulé depuis 6 ans et un superbe Lada Poch 240 cv (moteur Maurelec) en Catalogne. J’hésite sur ce dernier car c’est quasi ment un buggy avec les galères qui vont avec. C’est alors que je trouve en Biscaye un Jimny ex copa T2 équipé, avec 4 Olhins, baquets,
harnais, extincteurs neufs pour 6000 €. En plus, il est jaune marsupilami. C’est l’auto originale qu’il nous faut. Un petit tour du côté de Zarautz pendant les reconnaissances du rallye du Pays Basque et l’affaire est faite.
Iñigo et Gari, l’ancien équipage de l’auto profitent des Cimes pour la livrer à domicile et découvrir l’épreuve. Une belle rencontre avec ceux qui vont devenir des amis, un lien tiré de chaque côté de la frontière.

C’est parti :
« Et si nous débutions à Arzacq ? ». « C’est parti ». La préparation de l’auto s’accélère, tout est prêt quasiment un mois avant l’épreuve lorsque Pascal est victime du devoir. Un salarié qui s’éclipse et un mariage à assurer. Dommage tout était prêt … mais la frustration est trop forte.
Tant pis, Pascal va rater les premiers pas du bébé mais l’auto sera au départ à Arzacq. Le hic, c’est qu’il devait amener les pneus, l’assistance, la remorque etc . Il faut donc trouver en 15 jours :

• les pneus : Pascal s’en occupe, les récupère chez Fedima (merci ADE) …
  
• La remorque : Allo René ! OK, ça roule, MERCI !
  
• Un camion d’assistance : Allo Loca Soule ! OK, MERCI !
  

Et un copilote : Sur le Forum, Sylvie Urrutia cherche un baquet moi un copilote ça doit pouvoir coller. Courageuse (ou inconsciente) elle accepte de dévernisser l’auto.

3/ Rallye d’Arzacq :
Premier examen réussi le vendredi pour l’obtention du passeport technique et le passage aux vérifications. L‘auto est donc au départ. Autant le dire de
suite, elle n’ira pas loin. Le préparateur, un certain Denis BOSSY, a fait n’importe quoi. En fait, il a oublié que le Jimny n’est ni un buggy, ni un Cherokee, ni un Lada et que la caisse bouge par rapport au châssis. Bilan : Un raccord d’essence explosé le samedi en sortie de pompe à essence. Le précieux liquide qui s’écoule ... Où ? Sur l’échappement. Nous avons de la chance car elle ne s’enflamme pas. Il doit y avoir un dieu pour les innocents. François et Xavier vont passer l’après-midi à réparer. Nous pouvons repartir le dimanche en Super-Rallye. Première ES, un Olhins est victime d’une touchette avec lacaisse à l’avant : Pichttttttttttttttt. Seconde ES, un support d’amortisseur arrière casse. C’est fini pour de bon. Je suis surtout déçu pour Sylvie qui a fait un super boulot sans jamais se perdre ni en liaison ni en spéciales. MERCI.

Une préparation à reprendre :
L’espèce de … de préparateur reprend le boulot, éloigne les éléments fixés au châssis de la caisse. Il fait appel à Patrice Couillet pour reprendre les supports d’amortisseurs à l’arrière. Le Olhins vide retourne en révision et il faut changer une rotule sur le Olhins arrière coté support cassé.

Le Labourd :
Tout est prêt quinze jours avant
le rallye et l’équipe est motivée. Pascal va pouvoir découvrir le rallye TT. Enfin, peut être car le jeudi, le copain qui venait nous faire l’assistance ne peut plus venir. Nous n’avons plus de camion d’assistance ni de remorque. « Allo René ! Merci ». De son coté, Pascal trouve un camion. C’est sauvé ! Vendredi, la pression monte mais la pluie nous rafraichit. Pascal est le moins stressé de nous deux. Lui aussi est inconscient, il a confiance en son pilote et dans le préparateur … Il a tort, le Trip master est HS.
Samedi, Bois de Saint Pée se passe sans problème, nous nous sommes juste un peu perdu sur la liaison. Ziburuko, encore un peu de jardinage en liaison, départ, passage au plateau, la grande descente et …. Un magistral deux roues. Bon, on va se calmer ! Retour au parc assistance où au CH, le Jimny
refuse de démarrer. Il faut pousser, tirer et Vroummmmm ça repart avec 10’ de retard au CH. La journée se passe bien mais la spéciale de PIROTENIA monte monte monte … pour nous, c’est 1er et 2de courte. 90 Cv sur ce terrain, c’est un peu juste. Nous avons même respecté la vitesse limitée à 30km/h sur la montée en goudron … AH, c’était pour les reconnaissances ? Nous avons le plaisir d’avoir la visite de Iñigo, Gari et leurs compagnes.
Dimanche, il pleut. UZKAIN est défoncée et nous manquons de garde au sol sur les cailloux mais ça roule. Xipa Besoingo est plus à notre mesure mais bon, nous avons tant de retard que nous assurons. Dans le second passage, à partir du raccordement sur le goudron, l’auto a un comportement bizarre, style BMW M3 sur la glace.
Elle glisse beaucoup et la dernière montée est dure à digérer. En arrivant au parc, je dis à Fabien Daigneau que je crois avoir cassé le pont avant car j’ai eu du mal à passer l’arrivée. Il me répond qu’à son avis, en deux roues motrices, je ne serais pas monté car lui a eu du mal en 4x4. Pourtant l’assistance confirme, le pont est cassé. Nous allons vers le départ de Ziburuko mais le pont claque de plus en plus, bloque dans les virages à gauche. Nous retrouvons Fabien qui a lui aussi cassé un cardan et comme lui, nous décidons de ne pas prendre le départ en raison des risques. C’est l’abandon en vue de l’arrivée.

La suite :
Le Gers. Il y a un peu de travail à faire sur l’auto mais nous ferons tout pour y être.

Merci :
En attendant, un grand merci à mes copilotes, Sylvie et Pascal, à nos mécanos : Xavier et François, à René pour les remorques et surtout à Yann (quader64), Fane et leurs compagnes pour nous avoir nourris, abreuvés et logés pendant ces deux week-ends. Un autre merci tous ceux et celles qui ont fait de belles images de nos deux rallyes et qui signent les images ci-dessous..




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Le rallye c'est très bien passé. A part la chapelle de caisse
avant, aucun soucis. Nous avons réglé l'auto et dimanche nous avons pu
rouler un peu.
Bref nous terminons 42ème (84 au départ), 5ème (et
dernier) de groupe et 1er (et dernier) de classe. Mais nous ne pouvons
pas faire grand chose contre les Mitsu DID, Jeep cherokee etc etc ...




Quelques
images de la nouvelle décoration.
C'était pour le Rallye du Gers.
1ere
victoire de classe en championnat de France des Rallyes TT.

Moi et Pascal le copilote en plein travail de déco.



Pascal nous a même préparé la tenue qui va avec ...



Dans le Parc, c'est confirmé, nous avons la plus petite auto ...



A l'attaque !



On arrive à décoller les roues du sol ...



Et même à faire coucou aux copains. C'est vous dire le rythme !


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http://www.aquitaineonline.com/actualites-en-aquitaine/euskal-herria/le-rallye-des-cimes.html
http://www.ecuriedescimes.com/

ILS L’ONT FAIT !

Je vais vous conter l’histoire de deux gars bien différents.
L’un est petit et maigre, l’autre grand et costaud (qui a dit gros !!!!!!) – l’un est cévenol, l’autre est basco-béarnais – l’un a passé sa jeunesse bercé par les exploits des Frequelin, Andruet, Beguin, Vincent, l’autre par ceux des Debussy, Pacchiaudi, Lay, Aguerre – l’un rêvait de R5 Turbo, Audi Quattro, 205 T16, l’autre de Jeep, Bab-buggy, Lada Niva, Proto Bidart … mais tous les deux avaient une passion commune le rallye.
Cevenne, Monte-Carlo, Finlande pour l’un, Cimes, Montagne de Soule et Labourd pour l’autre. Pendant que l’un parcourrait l’Europe en fourgon pour voir ses idoles, l’autre a rencontré un autre passionné de TT qui construisait son proto. Pour vivre à fond leur passion, l’un s’est lancé dans la photographie, l’autre dans le baquet de droite sur terre et puis sur asphalte. Tous deux avaient envie de faire partager leur passion, l’un racontait les courses avec son objectif, l’autre avec son clavier. Ces deux là auraient pu ne jamais se rencontrer mais les laminaks veillaient. Ils ont demandé à Rally’mag de les faire travailler ensembles sur des rallyes asphaltes et en particulier sur l’un des plus beau (il y a photo avec les Cevennes), le Rallye du Pays Basque fin
août. Là, au fil de cette première rencontre, l’autre a tenté d’expliquer à l’un ce qu’était le Rallye des Cimes. La démonstration s’est conclue par une invitation à venir voir sur place le week-end suivant. Et il est venu, avec son appareil sur les pistes du coté de Salhagagne puis d’Iraty pour photographier l’autre et tous LES autres.
Le soir, lorsqu’ils se sont retrouvés, l’un a dit à l’autre « C’est magnifique, extraordinaire, c’est un « truc » de débiles mais de débiles géniaux … ». Il ne le savait pas encore mais il n’avait pas tout vu, le lendemain, la montée de La Madelaine, était encore plus géniale, fantastique, … dingue … débile.
Hier, au sommet de La Madelaine l’un disait à l’autre : « Ca y est, je fais parti des débiles mais c’est tellement bon … ».
Entre temps, un soir, l’un (appelons le Pascal) avait dit à l’autre (appelons le Denis) : « Il faut qu’un jour tu me fasse monter La Madelaine ». Le projet était lancé. En 2011, impossible de trouver une auto à louer alors Denis a lancé une idée : Et si on achetait une auto, mais pas n’importe laquelle, il nous faut une auto originale, pas chère, sympa !
Le budget : 8 à 10 000 € maxi pour l’auto, les pièces, pneus … Pas lourd. En France, tout est hors de prix mais chez nos voisins espagnols il y a de la matière. Un lada Maurelec : le projet est abandonné, c’est une auto d’usine (ex) et les pièces coûtent trop cher. Un lada T2 au Portugal mais il faut aller le chercher. Il y a là, juste de l’autre coté de la frontière un Jimny ex COPA SUZUKI. T2 avec 4 Olhins et passeport. Sympa ! Rendez-vous est pris pendant le rallye du Pays Basque 2011. L’auto est là, toute petite, jaune, elle a une bonne bouille. Elle a une petite histoire puisque elle a appartenu à Enrique Bonafonte, pilote usine Dacia et vainqueur de la COPA SUZUKI (avec une autre auto). Les vendeurs sont sympas et surtout, Denis rentre dans l’auto.
Banco, ils vont rouler avec la plus petite auto du championnat, ce sera leur «MISSION » et ils l’acceptent. Leurs nouveaux amis Iñigo et Gari livrent l’auto le week-end suivant tout en venant découvrir « Les Cimes » : 6 000 €. Avant de débuter Denis (Appelons le « je ») fait quelques révisions à l’auto. Les 4 Olhins sont ainsi auscultés, soignés, guéris par le spécialiste de Mouguerre. Adélino propose des pneus FEDIMA a prix d’ami. Quelques papiers administratifs (carte grise …) et quelques heures de contrôles – serrages - allègements plus tard, l’auto est prête pour le début de saison. Arzacq sera la première sortie de l’auto : Budget dépensé 9 000 €. Mais Pascal a un problème professionnel et ne peut être libre. Alors, c’est Sylvie Urrutia qui va baptiser le baquet de droite en championnat. La pauvre, j’ai fais trop d’erreurs de préparation et la sortie est un échec. J’ai oublié qu’une caisse sur silentblocs bouge par rapport au châssis. J’en suis toujours désolé pour elle … Il faut redresser la barre. C’est presque fait au Labourd où
après un rallye sans histoires, le pont avant rend l’âme à une spéciale de l’arrivée. La sortie suivante sera la bonne. Le « Marsupilami » termine le rallye du Gers. Le quoi ? Le Marsupilami ? C’est le nouveau surnom du Jimny car Pascal et son équipe (L’Atelier Photo & Com à Tonneins) ont créé une nouvelle déco. Il devient la mascotte des gamins qui rêvent sur le bord des pistes comme nous l’avions fait.
Les Cimes sont là ! Pas question de se dégonfler pourtant, à la réflexion, 80Cv pour monter : Mehatze, Occabe, Uthurry Handia, Salhagagne, La Madelaine c’est peu, très peu, trop peu ?
Vendredi, on y est. Les vérifications sont un peu tristounettes dans le réduit du fronton mais notre bonheur est grand alors en route vers le Bois de Bedat. Bien évidement nous n’avons rien reconnu et la piste est défoncée. Surprise, il y a trois 4x4 derrière nous. Cela m’a fait penser à une réflexion de Fanxoa Oyhenart l’année où je l’ai navigué : « C’est malin, maintenant ils vont tous nous doubler dans les spéciales ». Quel plaisir d’avoir eu sa visite à Iraty.
Samedi les chronos s’enchaînent. Le Jimny souffre dans les montées mais s’amuse dans les descentes et roule sans prendre de risque sur les plateaux. La fin du classement se rapproche de nous mais grâce à Dillworth (en super rallye avec 10 heures de pénalités) nous ne sommes pas derniers. Nous n’avons rencontré aucuns soucis mécaniques, aucune crevaison (les cailloux, on a le temps de les voir, les évaluer, les éviter …).
Dimanche, les spéciales sont plus escarpées et le Jimny souffre encore plus mais il tient bon et roule à fond … parfois un peu trop et quelques saignées masquées rappellent le pilote à son devoir de réserve. La fin du classement nous a rattrapée mais la dernière montée de La Madelaine se profile. Un dernier effort et tout là haut, Daniel et son micro, Mickael et sa caméra sont là pour récolter nos premières joies. Mais le vrai moment de bonheur, c’est un peu plus tard, quant l’un-et-l’autre se rappellent le chemin parcouru et partagent leur bonheur dans le tout petit habitacle de ce diable de Marsu. Les yeux sont embués pour redescendre sur Tardets, ils le seront plus encore en entrant sous le marché couvert où après l’embrassade de « tonton Jean Pierre » je me souvient de la première fois où avec René nous avions garé le buggy, juste en face du Jimny. Ce devait être en 1990… Il y a 22 ans …
Nous terminons derniers mais 1ers de classe et 3èmes de groupe derrière les Frères Barres et Bertrand/Terrisse. Bravo à vous messieurs et mademoiselle, vous êtes des champions ! Bravo aussi à tous les copains (et les autres) qui sont arrivé au bout ! Désolé pour ceux qui se sont arrêtés et notamment la famille Estellat et Benoit Soulas. Un grand merci à Fred, François et Karine pour l’assistance, à tous les copains qui font coucou ou clic-clac sur le bord des ES et aux partenaires (AMG Aquitaine, Torres Conserverie, ALKAR, Le Bateau Lavoir, Pyrénées Remorques) qui nous ont soutenu, aidé, supporté. Un gros bisou à nos épouses qui nous laissent vivre nos rêves …
Et enfin, nos excuses à tous les parents qui ont entendu parler et reparler du Marsu depuis dimanche. Il parait que c’était le sujet de discussion préféré
lundi dans les écoles du canton et si on a pu faire rêver quelques futurs pilotes alors notre « MISSION » est accomplie. Mais je vous rassure, on va la renouveler.







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Voilà la saison 2012 est fini ... J'espère que ça vous a plus

Commence la nouvelle saison qui je l'espère sera riche en rebondissement et en évolution vers un proto peu-être